Au cœur de plusieurs polémiques ces derniers mois et déjà mis en retrait depuis début janvier, le patron de la puissante fédération sportive a fini par quitter ses fonctions de sa propre initiative, comme l’affirme RMC Sport.
Cette décision intervient après la publication d’un rapport émanant de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), diligenté par le ministère des Sports à l’automne dernier, et qui a clairement épinglé le dirigeant, fin janvier, après plus de trois mois d’investigations.
Noël Le Graët y est ouvertement mis en cause et le rapport, dont certains extraits ont été consultés par Anadolu, considère que « compte tenu de son comportement envers les femmes, ses déclarations publiques et les défaillances de la gouvernance de la FFF, M. Le Graët ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français ».
« Le président multiplie ce que certains qualifient de dérapages, mais qui illustrent surtout la dérive d’un pouvoir solitaire sans aucun outil de régulation interne », peut-on également y lire.
Par ailleurs, Noël Le Graët fait l’objet d’un signalement pour des faits présumés « d’outrage sexiste » après des accusations portées par l’agente Sonia Souid, qui dévoilait récemment à BFMTV le contenu de discussions privées et de messages qui lui ont été adressés par le président de la FFF.
Une enquête est, en outre, ouverte pour des accusations de harcèlement moral et sexuel à son encontre.
À noter que la pression sur Noël Le Graët s’est faite de plus en plus forte notamment depuis les propos méprisants tenus à l’égard de Zinédine Zidane début janvier et qu’il lui ont valu un tollé national dans le monde du sport.
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